"Alain Decaux avait la passion de l'histoire. Parce qu'il aimait la France et parce qu'il voulait que la République transmette à chacun la compréhension du monde. Il avait saisi avant d'autres la force de l'audiovisuel pour offrir au plus grand nombre le récit de notre histoire nationale", déclare le chef de l'État, dans un communiqué publié par l'Élysée.
Alain Decaux avait la passion de l’Histoire. Il aimait la France et voulait que la République transmette à chacun la compréhension du monde.
— François Hollande (@fhollande) 27 марта 2016 г.
"Il a fait aimer l'histoire, grâce à ses nombreux livres et à ses émissions qui ont captivé le public à la radio et à la télévision. Il n'a jamais parlé de la France comme d'une nostalgie, mais comme d'un mouvement dont il a fait revivre tous les héros, grands ou petits, victorieux ou vaincus", ajoute-t-il.
"Académicien depuis 1979, il a défendu l'enseignement de l'histoire et servi la langue française dans le monde, notamment comme ministre de la Francophonie dans le gouvernement de Michel Rocard", entre 1988 et 1991, souligne M. Hollande.
De son côté, le Premier ministre Manuel Valls a rendu hommage sur Twitter à un homme qui "a su conter et raconter notre histoire comme personne". "La francophonie perd une de ses grandes voix", a-t-il ajouté.
Alain Decaux a su conter et raconter notre histoire comme personne. La Francophonie perd une de ses grandes voix.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 27 марта 2016 г.
L'écrivain, historien et académicien Alain Decaux, qui a incarné pendant près de 50 ans l'histoire à la radio et à la télévision, est décédé dimanche à l'Hôpital Georges-Pompidou à Paris, à l'âge de 90 ans, a annoncé à l'AFP son épouse, Micheline Pelletier-Decaux.