Le réseau des attentats de Paris, Saint-Denis et Bruxelles est "en voie d’être anéanti", a indiqué vendredi le chef de l’État français François Hollande, en soulignant toutefois qu'il y avait "d'autres réseaux de djihadistes" et que la menace terroriste n'était pas écartée.
"Nous savons qu'il y a d'autres réseaux. Même si celui qui a commis les attentats de Paris et de Bruxelles est en voie d'être anéanti, il y a toujours une menace qui pèse", a déclaré M.Hollande, en recevant à l’Élysée l'ancien président israélien Shimon Peres.
Deux explosions ont retenti à l'aéroport de Bruxelles mardi 22 mars, peu avant 8 heures du matin. Un peu plus tard, le métro de Maelbeek, proche de la Commission européenne, était lui aussi touché par un attentat. Ces attaques terroristes ont fait 33 morts et plus de 300 blessés.
Ces explosions sont intervenues quatre jours après la capture spectaculaire à Molenbeek, une commune bruxelloise, de Salah Abdeslam, un Français d'origine marocaine, seul survivant du commando auteur des attentats djihadistes du 13 novembre à Paris (130 morts).