"L'objectif affiché de renvoyer tous les réfugiés et les migrants (en Turquie, ndlr) va à l'encontre des affirmations selon lesquelles l'examen de chaque cas individuel doit être garanti. Si ces garanties sont sérieuses, alors l'examen de chaque cas individuel doit prendre en compte la possibilité que des migrants ne soit pas renvoyés. Dans le cas contraire, cela peut être qualifié d'expulsion collective", a déclaré Zeid Ra'ad al-Hussein.
En outre, le Haut-Commissaire des Nations unies a indiqué qu'une telle expulsion pourrait représenter un danger pour certains migrants.
L'accord entre l'Union européenne et la Turquie conclu le 10 mars est chargé de résoudre la profonde crise migratoire à laquelle les pays sont confrontés ces derniers temps. L'ampleur de la crise est telle qu'elle permet de la comparer à celle de l'époque de la Seconde Guerre mondiale.