Selon le procureur belge, El Bakraoui ont été identifiés grâce à leurs empreintes comme deux des kamikazes des attaques. L'un d'eux, Ibrahim, s'est fait exploser à l'aéroport, tandis que Khalid s'est fait sauter dans le métro de Maelbeek.
Le chef de la cellule de crise, la commissaire fédérale, le procureur fédéral et le directeur de l'Ocam #belges pic.twitter.com/vSbsFD8DDn
— Alfred deMontesquiou (@AdeMontesquiou) 23 марта 2016 г.
Le troisième suspect est en fuite. Son sac contenait la charge explosive la plus importante mais a été désactivée par le service de déminage de l'armée dans l'aéroport L'identité de cette troisième personne est toujours inconnue. Aucune arme n'a été trouvée dans l'aéroport, indique le procureur.
#BrusselsAttacks > "le kamikaze à gauche sur la photo n'a pas encore été identifié" selon le procureur fédéral belge pic.twitter.com/E38kbUJJ6h
— Brice Laemle (@BriceLaemle) 23 марта 2016 г.
D'après le procureur fédéral belge, Ibrahim El Bakraoui se sentait "dans la précipitation", et n'était "plus en sécurité". "Il se disait cerné de toutes parts et ne savait plus que faire" et voulait éviter de finir "incarcéré comme Salah Abdeslam".
Cinq perquisitions ont été menées hier, dont quatre à Shaerbeek. Lors d'une opération, les enquêteurs ont également trouvé un ordinateur "dans une poubelle" d'une rue de Shaerbeek, qui contenait ce que le parquet a présenté comme le "testament" d'Ibrahim El Bakraoui.
L'attentat dans le métro a été perpétré "alors que le métro visé quittait la station Maelbeek en direction de Arts-Loi". L'explosion a été déclenchée "à l'intérieur de la deuxième rame, alors qu'elle était toujours dans la station", précise le magistrat.