Selon l'agence KCNA, l'objectif des exercices consistait à simuler le débarquement et une offensive sur le territoire sud-coréen. Ces exercices sont devenus une réponse de Pyongyang aux manœuvres similaires des Etats-Unis et de la Corée du Sud menées dans le but de "pénétrer des défenses ennemies théoriques, établir une tête de pont et débarquer des forces et du soutien vers le rivage". Pyongyang voit dans cet exercice un entraînement à l'invasion de son territoire.
L'agence nord-coréenne précise que les militaires se sont entraînés à mener des opérations "sur le territoire ennemi", ce qui sous-entend le territoire sud-coréen. Toute une batterie d'armes différentes ont été impliquées: blindés, infanterie de marine, marine, aviation, ainsi que forces aéroportées.
Selon les experts sud-coréens, il s'agissait des unités du 7e corps d'armée et, par conséquent, les exercices devaient avoir lieu sur le littoral oriental dans la province du Hamgyong du Sud.
De l'avis de Séoul, c'était une réponse quasi-symétrique de Pyongyang aux manœuvres de débarquement menées dans la région, du 3 au 18 mars, par les Etats-Unis, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, et pendant lesquelles, rappelons-le, les alliés se sont exercés à débarquer sur la côte orientale dans la région de Pohang et à envahir le territoire ennemi, sous-entendu, sans aucun doute, la Corée du Nord. En outre, pendant un autre exercice, Key Resolve, les Etats-Unis et la Corée du Sud se sont entraînés à porter des frappes préventives contre les sites militaires majeurs du Nord.
Le ministère sud-coréen de la Défense a signalé que Pyongyang organisait régulièrement ses manœuvres au mois de mars, de toute évidence à titre de "réponse" aux actions des alliés.