27% des Brésiliens disent s'opposer à l'initiative de destitution contre la présidente actuelle Dilma Rousseff.
Un sondage de février révélait que 60% de la population brésilienne était favorable à son départ tandis que 33% se disait contre.
Le sondage a été mené auprès de 2.794 personnes en provenance de 171 municipalités du pays.
Le 17 mars, la chambre basse du parlement brésilien a voté pour la création d'une commission sur la mise en accusation de Dilma Rousseff. Ses membres se pencheront sous peu sur la question de l'opportunité de destituer la présidente. Conformément à la législation du pays, des représentants de toutes les fractions parlementaires doivent faire partie de la commission.
Dimanche, des manifestations d'une ampleur historique ont rassemblé plus de trois millions de Brésiliens, selon la police, pour réclamer le départ de la présidente. Dans la seule capitale économique Sao Paulo, fief de l'opposition, 1,4 million de personnes ont défilé aux cris de "Dilma dehors!", selon le secrétariat à la Sécurité publique qui a évalué le nombre de participants à 1,8 million dans tout l'Etat.