Surprise par la déclaration de la Haute-Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini concernant la Crimée, Moscou a décrit cet appel comme "empreint d'un mépris arrogant" à l'égard des Criméens.
Précédemment, la diplomate a appelé les pays-membres de l'Onu à suivre l'exemple de Bruxelles et à introduire des mesures restrictives envers la Russie.
"Nous sommes surpris par la déclaration du 18 mars faite par la Haute-Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité concernant la Crimée. Elle est empreinte d'un mépris arrogant à l'égard de la population de la région russe de la Crimée, qui compte plus de deux millions d'habitants", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
"Au lieu de répéter en boucle des allégations injustifiées à propos de +violations des droit de l'homme+ et de l'+annexion de la Crimée+, il serait utile pour les fonctionnaires européens qu'ils prennent connaissance de la réalité dans la Crimée russe sur la base de faits objectifs et d'une communication directe avec les Criméens", a ajouté le ministère.
En outre, "il pourrait être utile de prêter attention avant tout aux violations réelles des droits des habitants de la Crimée par les nationalistes ukrainiens et tatars de Crimée qui ont fait subir aux habitants de la péninsule divers blocus, de l'eau, du transport, de l'alimentation et de l'énergie", et ce avec l'"assentiment complet des autorités ukrainiennes".