"Nous regrettons d'accueillir la décision du Canada d'élargir les listes noires antirusses dans le contexte des événements en Ukraine. Contrairement aux déclarations du nouveau gouvernement de Justin Trudeau sur la volonté d'agir sur la scène internationale dans un esprit de coopération, Ottawa a continué à exacerber la négativité", affirme le ministère.
Selon le ministère, l'habitude d'Ottawa à suivre la ligne de Washington, exigeant de ses alliés de maintenir les sanctions contre la Russie, ainsi que le désir des dirigeants canadiens de répondre aux exigences de leur propre lobby antirusse maîtrisent l'intérêt naturel pour établir des relations plus constructives avec Moscou.
"Le nouveau gouvernement du Canada a eu la chance de sortir de l'impasse dans le dialogue bilatéral, héritée des dirigeants précédents. Malheureusement, Ottawa ne l'a pas utilisé, ce qui sera certainement pris en compte. Cet acte hostile ne restera sans réponse, nos contre-mesures le suivront", ajoute le ministère.
Selon le motif de l'élargissement fourni par le ministère canadien des Affaires étrangères, "les mesures appuient les efforts internationaux plus vastes déployés pour trouver une solution diplomatique à la crise en Ukraine".
Le 2 mars 2016, le président américain Barack Obama avait annoncé sa décision de prolonger d'un an les sanctions contre la Russie en raison des événements en Ukraine.