"Je voudrais préciser que nous ne reconnaissons pas une autogestion, ni une autonomie sur les territoires syriens", a déclaré le porte-parole du secrétaire d'Etat américain John Kirby interrogé par un journaliste lors d'un point de presse.
Dans le même temps, le chef de la mission du Kurdistan syrien à Moscou Rodi Osman a déclaré que les Kurdes syriens n'avaient pas l'intention de se séparer de la Syrie.
"La solution pour la Syrie consiste à rester un Etat unifié avec un système parlementaire multipartite", a-t-il répondu à la question de savoir si les Kurdes envisageaient de se séparer de la République arabe syrienne dans le cas où ils ne seraient pas invités aux négociations inter-syriennes.
"Nous nous considérons comme des Syriens, une partie intégrante de la Syrie. Et la solution consiste à faire de la Syrie un Etat fédératif", a-t-il conclu.
Par ailleurs, l'"Union démocratique" est écartée du processus de négociations inter-syriennes qui se tiennent actuellement à Genève. La Turquie considère ce parti kurde comme une organisation terroriste. Ankara est allée jusqu'à exhorter à exclure l'"Union Démocratique" du cessez-le-feu. La Russie quant à elle insiste pour que cette force politique participe aux négociations à Genève.