De nombreux représentants politiques ont approuvé la réunification de la Crimée avec la Russie: le maire de Nice Christian Estrosi, par exemple, qualifie ouvertement la Crimée de "russe", tout comme d'autres politiciens français.
Le plus grand soutien a été exprimé par l'ex-président français Nicolas Sarkozy, qui compte revenir à la tête de l'État lors de la prochaine présidentielle. "La Crimée a choisi la Russie. On ne peut pas le lui reprocher", a-t-il notamment déclaré.
La Crimée est aussi visitée par les touristes en dépit des protestations de l'Ukraine. Ainsi, la société touristique australienne Gateway Travel, qui propose des voyages en Crimée, a refusé d'annuler son offre malgré les plaintes de la fédération locale des organisations ukrainiennes. "Le monde entier s'intéresse aujourd'hui à la Crimée", souligne la société.
L'économie criméenne n'est pas non plus dépourvue d'opportunités pour les projets d'investissement.
Au sein de la Fédération internationale de football (FIFA), le vent tourne également: les t-shirts où la Russie était représentée sans la péninsule ont été retirés de la vente du magasin en ligne officiel.
Selon les grandes compagnies internationales comme Coca-Cola et Adidas, qui ont publié des cartes avec la Crimée en Russie dans leurs campagnes publicitaires ou sur leurs magasins en ligne, la Crimée n'a plus rien à voir avec l'Ukraine.
Même ceux qui ne devraient pas le faire à première vue reconnaissent le retour de la Crimée en Russie. Ainsi, le premier président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev, qui approuve rarement les décisions politiques des autorités russes actuelles, a déclaré que cette démarche avait "respecté la volonté du peuple".