"En conséquence, je demande que la question des exercices militaires conjoints soit mise à l'ordre du jour du Conseil et qu'une réunion du Conseil se tienne d'urgence", ajoute l'ambassadeur.
De précédentes demandes nord-coréennes en ce sens sont toutes restées lettre morte.
Si ce devait être le cas une nouvelle fois, ajoute la lettre, "cela montrerait que (le Conseil) non seulement a renoncé à sa mission prioritaire (..) et a perdu sa crédibilité internationale mais qu'il est aussi devenu un instrument politique aux mains d'une seule puissance", une allusion aux Etats-Unis.
Les forces sud-coréennes et américaines ont entamé le 6 mars les plus importantes manœuvres conjointes jamais organisées sur la péninsule coréenne, auxquelles Pyongyang a menacé de répondre par des frappes nucléaires "à l'aveugle".
Ils interviennent cette année dans un contexte particulièrement crispé. La Corée du Nord a mené coup sur coup depuis le début de l'année son quatrième essai nucléaire et un tir de missile. A l'initiative de Washington, le Conseil a répliqué en imposant une nouvelle série de lourdes sanctions contre Pyongyang, indique l'AFP.