D'après les informations du ministère de l'Intérieur, les membres du groupuscule envisageaient de s'en prendre aux camps de réfugiés, rapporte DW.
Issu de la mouvance des Skinheads, le mouvement baptisé "Les loups blancs de la terreur" compte environ 25 membres, notamment implantés à Hambourg (nord de l'Allemagne), a indiqué le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière.
Selon le ministre, ce groupuscule mène une propagande antigouvernementale.
"Ce mouvement est une association de néo-nazis qui se distinguent par une incitation agressive à la haine contre notre État, contre notre société, contre ceux qui ne pensent pas comme eux, contre les migrants et aussi contre les policiers", a-t-il déclaré.
Le 16 mars, les dirigeants de l'association ont été perquisitionnés. La police a trouvé des armes illégales chez eux. En 2012, les services spéciaux allemands ont ouvert une enquête contre ce groupuscule. Les autorités suspectaient "Les loups blancs de la terreur" d'avoir créé une organisation terroriste. L'enquête a été suspendue en 2014, faute de preuves.
Le 1er mars, la Cour constitutionnelle fédérale de l'Allemagne a lancé des procédures judiciaires sur l'interdiction du Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD), jugé extrémiste.
La requête sur l'interdiction de ce parti a été soumise par le Conseil fédéral (Bundesrat), avec le soutien du Bundestag, en 2013. Le Bundesrat avait déjà proposé d'interdire le NPD en 2003, mais la demande en justice avait été rejetée par le Tribunal constitutionnel fédéral en raison de la présence d'agents de l'Office fédéral de protection de la constitution parmi les dirigeants du parti.