Les militaires de l'armée française assureront la sécurité du pays même après la levée de l'état d'urgence introduit suite aux attaques du 13 novembre 2015 à Paris, a déclaré le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Le ministre a précisé qu'il s'agissait de l'opération "Sentinelle" lancée par le président de la République en janvier 2015 et visant à lutter contre la menace terroriste et à protéger les "points sensibles" du territoire.
"La menace terroriste a évolué de manière très significative, les groupes terroristes sont véritablement militarisés et quasiment professionnalisés; ils mènent des actions de type commando à grande échelle, comme l'ont montré les attentats du 13 novembre 2015", a déclaré le ministre de la Défense lors d'une intervention à l'Assemblé nationale.
Selon Jean-Yves Le Drian "le président de la République a décidé, lors d'un Conseil de défense et de sécurité nationale, la rénovation de ce contrat de protection".
D'après François Hollande, le gouvernement de la République est conscient que la France est une cible prioritaire pour les terroristes. Il a également précisé que le gouvernement faisait tout son possible pour prévenir de nouvelles attaques.
"Nous savons que nous sommes visés. Ce qui s'est produit en Côte d'Ivoire, c'était aussi la France qui était la cible. Mais nous luttons contre le terrorisme, donc nous devons avoir la plus grande vigilance".
Le 13 mars, des assaillants lourdement armés ont attaqué une station balnéaire en Côte d'Ivoire. L'attaque a causé la mort de 18 civils, dont quatre Français.
Après les attentats en Côte d'Ivoire, François Hollande a déclaré que "la France apportait son soutien logistique et de renseignement à la Côte d'Ivoire pour retrouver les agresseurs. Elle poursuivrait et intensifierait sa coopération avec ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme".
Mercredi, à Paris et dans une commune de Seine-Saint-Denis, la direction générale française de la Sécurité intérieure a interpellé quatre islamistes radicaux dont l'un est soupçonné d'avoir voulu préparer des "actions violentes en France".