Selon le diplomate, les sociétés suisses — notamment le groupe Nestlé et d'autres entreprises opérant en Russie — n'ont l'intention ni de réduire ni, à plus forte raison, de fermer leurs productions.
Parmi les domaines prioritaires de la coopération, l'ambassadeur a cité le secteur agro-alimentaire, la production d'énergie alternative, les échanges culturels, l'éducation et le tourisme.
Bien que la Confédération helvétique ne soit pas membre de l'Union européenne et de l'Otan et qu'elle ne participe pas aux sanctions antirusses, la dégradation de la situation politique en Europe et dans le reste du monde exerce un effet négatif sur ses relations avec la Russie.
Le franc suisse est actuellement trop cher par rapport au rouble, affirme Pierre Helg. Ce facteur profite aux investissements, mais nuit aux exportations, conclut le diplomate.