Rassurées par la hausse du cours du baril, les sociétés pétrolières des États-Unis pourraient à nouveau augmenter leur production. Par conséquent, la croissance des prix du pétrole ne sera pas importante et, à l'avenir, l'or noir risque de se replier à nouveau, annonce l'agence Bloomberg.
La baisse de la production aux États-Unis constitue un des facteurs clés qui déterminent l'équilibre de l'offre et de la demande sur le marché mondial du pétrole.
Cependant, Washington pourrait réduire la production uniquement pour une période limitée, insuffisante pour stabiliser les prix. Bien que le nombre actuel d'installations de forage soit le plus bas depuis 2009, la production aux États-Unis est maintenue au niveau de neuf millions de barils quotidiennement, selon l'édition.
Après avoir atteint 27,10 dollars en janvier, son plus bas niveau depuis 12 ans, les contrats à terme sur le pétrole Brent ont à ce jour regagné 40%. La production pétrolière des pays hors Opep connaît quant à elle son plus important repli depuis 1992, ce qui pourrait indiquer que le fond est atteint, estime l'AIE. Cependant, il est peu probable que les prix dépassent cette année la barre des 50 dollars, selon les experts.
"Le prix du pétrole doit augmenter afin que le marché retrouve l'équilibre à moyen terme, et cela peut arriver plus tôt que certains pensent", indiquent les experts, cités par Bloomberg.
La position de l'Iran aggrave la situation qui règne à ce jour sur le marché du pétrole. Dernièrement, Téhéran a annoncé qu'il n'envisageait pas de suspendre la production tant que les volumes exportés n'étaient pas rétablis.