Plus de 170 pays participeront samedi à la 10e édition de l'action écologique baptisée Une Heure pour la Terre (Earth Hour) en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, qui se déroulera de 20h30 à 21h30 heure locale sur l'initiative du Fonds mondial pour la nature (WWF).
L'action débutera aux îles Fidji puis gagnera ensuite l'Asie, l'Europe et l'Amérique. A cette occasion, plus d'un millier d’édifices et monuments célèbres à travers le monde seront plongés dans le noir. Parmi ces édifices prestigieux figurent notamment la tour Eiffel de Paris, l'Empire State Building de New York et le Golden Gate Bridge de San Francisco.
En Russie, au moins 80 villes et 20 millions de personnes se joindront à l'action, selon Igor Tchestine, directeur du WWF Russia. A Moscou, près de 300 édifices et monuments parmi lesquels le Kremlin, les cathédrales de Basile-le-Bienheureux et du Christ-Sauveur, le théâtre Bolchoï et les sept célèbres gratte-ciels de l'époque soviétique éteindront leurs lumières.
Organisée trois mois après la 21e conférence de Paris sur le climat (COP21), l'action est appelée à sensibiliser les habitants du globe aux problèmes climatiques. Par un accord conclu le 12 décembre, la communauté internationale s'est engagée à maintenir le réchauffement climatique "bien en deçà de 2 degrés" par rapport à l'ère préindustrielle.
"Earth Hour permet à chacun — à travers un événement convivial, des campagnes interactives ou les réseaux sociaux — de participer à l'histoire du changement climatique", a déclaré Siddarth Das, directeur mondial de l'opération, dans un communiqué.
En 2007, la première édition d'Earth Hour s'est tenue uniquement à Sydney, en Australie. En 2008, 50 millions d'habitants de 371 villes y ont participé dans 35 pays. La Russie a rejoint cette action en 2009. En mars 2009, des centaines de millions de personnes ont pris part à "Une Heure pour la Terre" dans 4.000 villes et 88 pays. Depuis, le nombre des pays participants et des personnes engagées n'a cessé de croître.
La manifestation consiste à éteindre pendant une heure les lumières non nécessaires, plonger dans le noir les monuments prestigieux et débrancher les appareils en veille, les ordinateurs et les postes de télévision, afin de mettre en lumière la lutte contre le changement climatique. Toutefois les éclairages essentiels à la sécurité publique, les feux de balisage des aéroports, les feux verts dans les rues et les éclairages de secours seront toujours opérationnels.