Pour la première fois depuis 50 ans, le nouveau chef de l'État n'a pas de passé militaire. Certains pensent qu'à travers lui, c'est Aung San Suu Kyi qui dirigera en réalité le pays — elle n'a pas de droit d'occuper officiellement ce poste selon la Constitution.
En effet, son mari étant britannique et ses enfants adultes citoyens d'autres États, elle ne pouvait prétendre à cette fonction. Dans tous les cas, l'opposante a ouvertement annoncé qu'elle envisageait d'influer davantage sur la politique du pays que le président en exercice.
Htin Kyaw dirige la fondation caritative créée par Aung San Suu Kyi et reste considéré comme l'un de ses plus proches collaborateurs depuis les années 1990. Il a également travaillé au ministère de l'Industrie.
Htin Kyaw dirige la fondation caritative créée par Aung San Suu Kyi et reste considéré comme l'un de ses plus proches collaborateurs depuis les années 1990. Il a également travaillé au ministère de l'Industrie.
La Ligue nationale pour la démocratie, parti d'opposition d'Aung San Suu Kyi, a gagné les élections législatives en novembre dernier. L'armée birmane et le général Thein Sein, leader actuel du pays, ont promis d'assurer une transition pacifique de pouvoir.
Par ailleurs, selon la Constitution de transition, un quart des sièges du parlement appartiennent toujours aux représentants de l'armée, qui conservent donc une certaine influence sur les décisions politiques.