Les parents ont par la suite déposé une plainte auprès de la Cour européenne des droits de l'homme dans le cadre du procès judiciaire portant sur la "déformation des noms et prénoms russes dans les documents officiels lettons". Au terme d'un procès qui a duré 9 ans au total, le couple russe s'est vu interdire d'appeler son fils comme il l'entendait.
L'affaire en question, estime le député letton Rouslan Pankratov qui défendait les intérêts du couple devant la Cour, sera classée sous peu.
Désormais, le défenseur des droits de l'homme compte porter plainte auprès de l'Onu.
Sur les 2 millions d'habitants de la Lettonie, au moins 44% sont russophones. Toujours est-il que seul le letton est reconnu comme langue officielle du pays. Bien que maîtrisé par 80% de la population, le russe est considéré comme langue étrangère.