Ces frappes menées par 11 avions de combat ont visé notamment la zone de Kandil, dans les montagnes de l'extrême nord de l'Irak, où sont retranchés les chefs rebelles du PKK, a précisé l'état-major dans un communiqué.
Dimanche à 18h45 locales (16h45 GMT), une voiture piégée est venue se faire exploser contre un bus municipal, dans le quartier très fréquenté de Kizilay, siège de nombreux commerces et important nœud de transports en commun de la capitale turque.
Ce précédent attentat avait été revendiqué par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe dissident de la rébellion du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), classé sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne (UE).
Selon l'AFP, la presse turque a accusé lundi matin le PKK d'être responsable de l'attentat de Kizilay, alors que les affrontements font rage entre le mouvement kurde armé et les forces de sécurité turques dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie.