Les protestations font suite à la décision des autorités locales de différentes régions d’Espagne d'interdire les spectacles tauromachiques, rapporte The Local.
Plusieurs matadors célèbres, dont Enrique Ponce, Julián López Escobar et José Antonio Morante Camacho ont pris part au mouvement de protestation.
Valencia, corrida, 13/03/2016 https://t.co/QLklV8Nkjh pic.twitter.com/H8VgGdsyPW
— El Rincón Taurino (@elrincontaurino) 13 марта 2016 г.
Les participants tenaient des affiches proclamant que la corrida est un élément important du patrimoine culturel espagnol.
José Antonio Morante Camacho a notamment expliqué que les matadors étaient victimes d’une discrimination de la part des fonctionnaires espagnols. Enrique Ponce s'est prononcé pour la corrida, en soulignant qu'elle était toujours une partie intégrante de la culture espagnole, même si certaines personnes ne voulaient pas le reconnaître. Il a exigé qu'on respecte les matadors en tant que représentants des autres métiers de l’art.
Une autre manifestation s’est tenue au même moment, rassemblant les opposants à la corrida. Une vingtaine de personnes ont renversé de la peinture rouge sur eux, laquelle était censée symboliser les souffrances de taureaux.
Contre la #corrida à @valencia #streetart #arturbain #valence #Espagne pic.twitter.com/6rbaP2kJVw
— LaColonne.fr (@LaColonnefr) 5 марта 2016 г.
Les débats sur la corrida ont débuté il y a quelques années déjà. En 2010 la corrida a été officiellement interdite en Catalogne.
Les autorités locales de différentes régions du pays, notamment des provinces gouvernées par les représentants des parties de gauche, tentent d'interdire la corrida.
La corrida est une forme de course de taureaux consistant en un combat entre un homme et un taureau, à l'issue duquel le taureau est mis à mort ou, exceptionnellement, gracié. Elle est pratiquée essentiellement en Espagne, au Portugal, dans le Midi de la France et dans certains États d'Amérique latine (Mexique, Pérou, Colombie, Venezuela, Équateur et Bolivie).
En France, tour à tour interdite et autorisée, elle est depuis 1951 légalement autorisée sur les parties du territoire où elle constitue une tradition ininterrompue, principalement dans le midi de la France. En janvier 2011 la tauromachie est inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France par le ministère de la Culture.