Brett Feldman, âgé de 34 ans, est l'adjoint d'un généraliste et l'un de ces quelques médecins de rues. Il va en quête des SDF fiévreux, enrhumés ou souffrant de quelque chose plus grave dans les bois, aux bords des rivières, en-dessous des ponts ou à la soupe populaire. Le docteur insiste sur le traitement et explique quels symptômes ou complications peut avoir telle ou telle maladie.
"Mon job est de leur assurer un confort et de les guérir, si je peux", explique M. Feldman.
Son initiative s'avère prometteuse. Son employeur, Lehigh Valley Health Network, compte de plus en plus de patients qui viennent consulter les médecins après le traitement proposé dans la rue. M. Feldman assure les soins primaires et préventifs à quelque 100 SDF par mois, précise l'AP, alors que l'histoire a déjà fait le tour de la Toile.
La médecine de rues a débuté il y a 30 ans mais est encore une niche peu populaire en matière de santé mais ses partisans espèrent que cela changera bientôt. Le projet a été initialement proposé par des volontaires parmi les docteurs et infirmières pour aider les SDF, groupe de population généralement plus exposé aux maladies, avec plus de morts prématurées enregistrées que parmi ceux ayant un toit au-dessus de leur tête.
Long a niche, street medicine for homeless heads mainstream: https://t.co/HlIi2X53Pu (from @AP) pic.twitter.com/3mDMLJayRJ
— Lonnie Hicks (@Lnnie) 10 марта 2016 г.
House calls without the house; street medicine goes mainstream: https://t.co/s6gmgM9HDS pic.twitter.com/OEnE3kF5Mb
— NBC10 Philadelphia (@NBCPhiladelphia) 10 марта 2016 г.
M. Feldman s'est intéressé à la médecine de rues lorsqu'il était étudiant volontaire auprès de l'hôpital à Chicago. Un jour, un de ses patients lui a dit: "Tu sais, je n'ai pas toujours été comme ça. J'ai été quelqu'un, et j'avais un steak chaque jour pour le diner". Désormais, M. Feldman ne doute plus jamais de quel chemin suivre.