Ces robots ne sont pas les seuls achetés par l'entreprise chinoise. Elle en a déjà payé quatre autres, qui vont être installés dans le plus grand centre commercial de Hangzhou, et attend la livraison de 100 robots russes d'ici fin 2017.
Les hommes d'affaires russes ont fait connaissance avec leurs partenaires chinois en décembre dernier, à l'occasion de l'exposition mondiale des robots Irex à Tokyo. Pour l'équipe russe, originaire de la ville de Perm, c'était un premier pas sur la scène internationale. Leur projet a alors pris le nom de Promobot.
Selon le cofondateur de la société PromoBot, Oleg Kivokourtsev, qui s'est exprimé sur la présence de l'entreprise sur le marché chinois dans un entretien accordé à Sputnik, les représentants de Keysi Microelectronics ne sont pas les seuls à avoir prêté attention aux avantages de leur robot.
"Nos robots possèdent le degré d'autonomie le plus élevé parmi toutes les solutions proposées actuellement sur le marché mondial. Ils ont la base linguistique la plus puissante, qui permet de dialoguer dans plusieurs langues, notamment le chinois. Ils comprennent le sens de ce qui est dit, répondent aux questions à l'aide d'un synthétiseur vocal et se rappellent de tous leurs interlocuteurs. Dans le même temps, ils sont capables de reconnaître la parole humaine, quel que soit le niveau de bruit, et les visages, même dans l'obscurité complète", raconte le cofondateur de la société PromoBot.
Le partenariat russo-chinois ne devrait pas se limiter à l'achat des robots déjà construits. Les représentants de Keysi Microelectronics sont intéressés par la création d'une entreprise commune afin de fabriquer des robots en Chine. Selon l'interlocuteur de Sputnik, la société PromoBot serait prête à répondre favorablement à cette proposition, si les conditions de participation sont avantageuses du point de vue commercial pour la partie russe.