"Près de 1.500 personnes pourront être hébergées dignement dans les 213 cabanons en bois chauffés, disponibles dès aujourd’hui, qui augmenteront jusqu’à 375", a déclaré devant les journalistes Angelique Muller, coordinatrice du futur camp chez MSF.
Et de souligner qu'il s'agissait du premier camp de réfugiés répondant aux normes internationales ouvert en France depuis le début de la crise migratoire.
Ce nouveau camp, conforme aux normes établies par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), se situe dans la commune de Grande-Synthe, non loin de la ville française de Dunkerque.
Pensé et financé par MSF, ce camp humanitaire va accueillir femmes, enfants et hommes qui vivaient dans des conditions indignes.
Désormais toutes ces personnes seront hébergées dans des cabanons en bois chauffés et auront à leur disposition des lieux de vie, des prises électriques pour recharger leurs téléphones, des douches, des toilettes, des lieux de distribution et un espace où Médecins sans frontières et Médecins du monde pourront à tour de rôle leur apporter une aide médicale.
La France s'est engagée à accueillir 30.000 réfugiés sur deux ans — un engagement répété par le président de la République vendredi dernier. Mais le démarrage est laborieux, ce que le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve attribue au fait que "les dispositifs d'accueil et de répartition des réfugiés dans les +hot spots+ ne fonctionnent encore que de façon très imparfaite".