Réunis dans le Centre de coordination pour réconcilier les parties en conflit en Syrie, organisé sur la base aérienne de Hmeimim, les représentants de l'opposition syrienne, du clergé et de groupes armés ont appelé à mettre en place un groupe d'initiative en vue de rédiger le projet d'une nouvelle Constitution syrienne. Une fois finalisé, le projet devrait être soumis à la discussion publique.
"La Syrie a besoin d'une nouvelle constitution. A cette fin, nous devons engager toutes les forces, tous les chefs de guerre et les muftis. Tous, sauf les terroristes. Pour ces derniers, il n'y a pas de place sur le sol syrien", a déclaré Mays Kredi, de l'association Pour une Syrie démocratique.
"Nous considérons qu'une nouvelle constitution est en mesure de défendre tous les droits du peuple syrien, et nous pouvons entamer les réformes par elle", a de son côté souligné Ilhan Mansad, secrétaire générale du parti Conférence nationale.
Les parties ont en outre noté, qu'en dépit de leurs différends, ils partageaient une vision commune sur l'avenir de la Syrie en tant qu'Etat laïque, préservant son intégrité territoriale et sa souveraineté.
Tenue vendredi, la rencontre a été organisée à l'initiative des parties prenantes qui s'étaient adressées au centre, créé en vertu des accords russo-américains du 22 février en vue de mettre en place un mécanisme pour contrôler le respect du cessez-le-feu.
Le 22 février, les présidents de la Russie et des Etats-Unis, Vladimir Poutine et Barack Obama, ont approuvé un plan de cessez-le-feu en Syrie. La déclaration stipule que les conditions de la trêve sont applicables à toutes les parties en conflit, excepté les groupes terroristes comme Daech et le Front al-Nosra.
Cette initiative a été appuyée par les dirigeants de nombreux autres pays qui se sont déclarés prêts à contribuer à sa réalisation. La trêve est entrée en vigueur le 27 février à minuit.