Cette déclaration survient au moment où le Congrès discute de la possibilité d'autoriser au président le recours à la force contre le groupe terroriste. M. Thornberry a expliqué son opinion par l'absence d'un plan détaillé d'élimination des terroristes à la Maison Blanche.
"Pourquoi devrais-je permettre d'utiliser la force militaire à un chef suprême des armées dont l'attitude envers sa tâche n'est pas sérieuse?", a-t-il demandé.
L’Etat islamique demeure la principale menace à la sécurité mondiale. Au cours des trois dernières années, cette organisation terroriste a pu s’emparer de territoires considérables en Irak et en Syrie. En outre, les djihadistes essaient d'étendre leur influence sur les pays d’Afrique du Nord, entre autres, sur la Libye. Selon différentes données, l'organisation terroriste compterait entre 50.000 et 200.000 combattants.
Depuis août 2014, une coalition de 65 pays dirigée par les Etats-Unis bombarde les cibles de Daech sur le territoire irakien. Un mois plus tard, la coalition a lancé des attaques aériennes contre les positions des djihadistes en Syrie. La Russie effectue des frappes aériennes contre l'Etat islamique en Syrie depuis septembre 2015, à la demande du président syrien Bachar el-Assad.