Back to #Earth last night. Today I head back home! Stretching my space legs on my first refuel stop. #YearInSpace pic.twitter.com/pCJea2LfeR
— Scott Kelly (@StationCDRKelly) 2 марта 2016 г.
Pour eux, son retour signifie qu'ils pourront bientôt étudier l'impact de l'apesanteur sur l'organisme humain au niveau génétique. Pourquoi Kelly? Parce qu'il a un frère jumeau, Mark, qui lui était sur Terre et a subi différents tests pendant que Scott était exposé aux effets du séjour dans l'espace.
Redistribution du liquide. En absence de gravité, le liquide quitte les extrémités et remonte vers le haut, d'où le visage qui gonfle et les surcharges cardiaques.
Détérioration de la vue. Elle est provoquée par le retour du sang vers la tête, ce qui fait grimper la pression dans les vaisseaux de l'œil. Les chercheurs pensent que dans l'apesanteur le globe oculaire subit la pression du liquide cérébro-spinal, ce qui nuit à la vue.
Atrophie des tissus musculaires et osseux. Dans l'apesanteur, le tonus des muscles et des os, habitués à la résistance permanente à la pesanteur, diminue. Dans l'espace, l'homme perd environ 1% de sa densité osseuse en un mois (sur Terre, cela demanderait un an). D'où la nécessité de s'entraîner plus de deux heures par jour sur des appareils d'exercice.
Maladies des reins. L'atrophie des os se répercute sur l'état des reins: dans l'apesanteur, les os perdent du calcium. Absorbé par le sang, celui-ci est acheminé vers les reins où il peut former des pierres.
Système immunitaire affaibli. L'absence de gravité produit un effet négatif sur les gènes responsables du fonctionnement du système immunitaire, ce qui rend les astronautes particulièrement vulnérables aux infections.
Dysfonctionnements du système vestibulaire. L'unique organe qui subit l'impact négatif direct de l'apesanteur est l'oreille interne. Celle-ci est responsable de l'équilibre, aussi dans l'apesanteur elle devient incapable de déterminer où est le plafond et où est le plancher, c'est-à-dire quelle position du corps est correcte.
#Countdown #Throwback Shutting down my #space office today. #YearInSpace pic.twitter.com/rzAXUSu4tA
— Scott Kelly (@StationCDRKelly) 1 марта 2016 г.
Les études en la matière sont importantes pour les missions futures, notamment les éventuels vols vers Mars. La NASA projette une mission habitée vers la planète rouge dès en 2030, et ce vol devrait durer environ deux ans et demi. Sur Mars, les astronautes ne pourront pas bénéficier des conditions de rétablissement qu'ils ont sur Terre.