Il s'agit d'une prétendue menace pour les sociétés spécialisées dans l'approvisionnement en eau et en électricité qui devient réalité lorsqu'une société télécharge le logiciel Kaspersky, précise un document auquel a eu accès The Washington Free Bacon.
Des représentants de la DIA ont refusé jusqu'ici de commenter le document, alors qu'un porte-parole de Kaspersky Lab a rejeté catégoriquement les accusations selon lesquelles son logiciel pourrait être utilisé contre les organisations américaines d'infrastructure.
Ce n'est pas le premier cas où le laboratoire Kaspersky est accusé de complicité avec les services de renseignement russes. Il y a un an, Bloomberg Businessweek avait publié une enquête affirmant que la société russe s'employait prétendument à dénoncer des tentatives de cyber espionnage de la part des Etats-Unis, d'Israël et du Royaume-Uni mais ignorait celles de la Russie.
En 2015, les services secrets américains et britanniques ont entrepris eux-mêmes une tentative de pirater le logiciel antivirus élaboré par Kaspersky Lab dans l'objectif d'obtenir des informations confidentielles sur les clients et les utilisateurs du géant russe de la sécurité informatique. L'Agence nationale de la sécurité des Etats-Unis (NSA) a également étudié les caractéristiques du logiciel de Kaspersky Lab, en s'intéressant notamment à ses défauts éventuels, afin de se protéger des activités illégales potentielles.