La première menace est la proposition d'Andrej Babiš, ministre tchèque des Finances, de changer la loi sur les loteries de sorte qu'elle prévoit le blocage des sites de jeux ne possédant pas de licence commerciale dans le pays. C'est ainsi qu'apparaîtra la première liste tchèque des sites bloqués.
Deuxièmement, les manifestants critiquent la désanonymisation d'Internet que prône Milan Chovanec, ministre tchèque de l'Intérieur. La désanonymisation obligera notamment tous les utilisateurs à avoir un passeport Internet pour avoir accès au réseau.
"Malgré le fait que nous avons aujourd'hui un Internet libre, des tentatives de régulation, en Tchéquie ainsi que dans le monde, sont un phénomène plutôt ancien… A notre époque informatique, un Internet libre est l'un des fondements de la société démocratique et nous ne pouvons pas leur laisser nous l'enlever".
Et pour lutter contre cette limitation officielle d'Internet, Ivo Vašíček propose des mesures classiques de protestation civile, comme les manifestations et les pétitions, ainsi que des procédés plutôt modernes comme le hacktivisme dont les représentants les plus connus sont les Anonymous.