Le ministre bolivien de la Présidence, Juan Ramon Quintana, a accusé une série de médias nationaux et occidentaux, dont la CNN, de complot contre le chef de l'Etat, Evo Morales.
"Un narcotrafiquant tient les rênes de la politique rédactionnelle de la radio et de la presse. Le rôle des médias de masse est lamentable et tragique, car ils participent consciemment à cette opération clandestine", a-t-il indiqué, accusant le journaliste d'opposition Carlos Valverde Bravo.
Sur les ondes de CNN, M.Valverde a prétendu qu'il existait des liens étroits entre Gabriela Zapata, directrice commerciale de l'entreprise de BTP chinoise CAMC et ex-compagne d'Evo Morales, et l'entourage du président, notamment avec Juan Ramon Quintana, laissant entendre qu'il pouvait s'agir d'un "trafic d'influence" présumé. "On dit que Quintana est un de ses contacts les plus proches, mais pour le moment je ne dispose pas d'éléments de preuves", a lancé le journaliste d'opposition, qui avait plus tôt rendu publique la relation ayant lié par le passé le président Morales et Mme Zapata.
"Cette accusation fait partie d'un complot politique, d'une campagne outrageuse et agressive", a indiqué Juan Ramon Quintana, avant de rappeler le passé criminel de M.Valverde que les médias passent sous silence.
"Carlos Valverde Bravo était par le passé un narcotrafiquant qui s'est subitement reconverti en journaliste corrompu et agent secret de l'ambassade des Etats-Unis", a-t-il conclu.