Tous les félins découverts dans son ancien logement, d'où la femme avait été expulsée huit mois plus tôt pour ne pas avoir payé le loyer, n'étaient ni vaccinés, ni tatoués, ni poucés et vivaient dans un environnement à l'hygiène déplorable. Les membres de la Société vosgienne de protection des animaux (SVPA), poursuit l'Est Républicain, ont même retrouvé plusieurs chats morts, écrasés par une pile de livres.
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— Laurent G (@Headstrike85) 29 février 2016
Toujours est-il que la propriétaire des félins s'est défendue en arguant que tout allait bien avant qu'elle ne soit expulsée, et qu'elle consacrait "750 euros par mois" à l'entretien des animaux. Elle s'occupait aussi de la vingtaine de litières de son domicile en les changeant trois fois par jour, s'est empressé d'ajouter son avocat Sébastien Bonnet.
Quant à savoir pourquoi elle possédait autant de chats, la jeune femme est incapable d'apporter une réponse logique.
Le procureur, pour qui les mauvais traitements sont évidents, a requis 3 270 euros d'amende. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 17 mars.