Pétrole: vers un gel de la production?

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Les principaux pays contrôlant le marché du pétrole se sont déclarés prêts à geler la production de l'or noir.

Les pays qui contrôlent 73% du marché ont accepté de geler la production du pétrole, a déclaré le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak, lors d'une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et les représentants de l'industrie pétrolière. Pas moins de quinze pays, leaders du marché pétrolier, seraient concernés par cette mesure.

Le ministre russe a ajouté que l'accord sur le gel de la production n'a pas pour but le retour des prix du pétrole au niveau de 50-60 dollars le baril, car cela pourrait provoquer l'engorgement du marché pétrolier.

Selon Alexandre Novak, cet engorgement surviendrait à un niveau de production de 1,5 million de barils par jour. 

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Le président russe Vladimir Poutine s'était auparavant prononcé pour le gel de la production de l'or noir. 

Le 16 février dernier à Doha (Qatar), la Russie, le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Qatar se sont mis d'accord pour geler leur production de pétrole à son niveau de janvier. D'autres pays producteurs ont ensuite rejoint le groupe. Le Koweït a notamment affirmé sa détermination à geler sa production de pétrole à son niveau actuel. L'Équateur, l'Algérie, le Nigeria et Oman ont également approuvé cette décision.

Le gouvernement iranien s'est pour sa part opposé à l'initiative de la Russie et de plusieurs pays membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Téhéran n'entend pas réduire sa production de pétrole et l'aurait même augmentée en février.

Depuis le milieu de l'année 2014, le cours du baril de pétrole est en chute libre (environ —75%), frappé par une conjoncture défavorable: surabondance de l'offre, demande en baisse et ralentissement de l'économie mondiale, en particulier de l'économie chinoise, première consommatrice d'énergie au monde.

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