Dix d'entre eux sont d'origine syrienne.
Cette information est apparue dans la lettre de M.Dijkhoff, publiée sur fond de débats enflammés au sujet du problème migratoire et provoqués par l'augmentation d'afflux de migrants en provenance du Proche-Orient. Le ministre répondait aux questions des députés qui ont appelé le gouvernement à procéder à l'expulsion des migrants soupçonnés de crimes et qui violent la législation des Pays-Bas.
Des citoyens érythréens, soudanais, nigérians, géorgiens ainsi que des ressortissants d’autres pays sont également soupçonnés de crimes de guerre. Néanmoins, M.Dijkhoff n'a pas donné de détails de ces affaires.
Selon le ministre, les Pays-Bas ne peuvent pas expulser ces personnes en Syrie, car le droit international interdit l'expulsion par voie coercitive dans les pays en guerre.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus d'un million de migrants se sont rendus dans les pays de l'Union Européenne au cours de l'année 2015. Le nombre de migrants a été multiplié par deux par rapport à l'année précédente. La Commission européenne avait auparavant déclaré qu'il s'agissait de la crise migratoire la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.