Les hackeurs d'Anonymous ont publié les données personnelles de dizaines de policiers et de leurs familles de la ville américaine de Cincinnati. Ces actions sont une réponse à la mort d'un homme noir Paul Gaston aux mains des agents de la force publique.
"Notre message est adressé non seulement à la police de Cincinnati, mais aussi à chaque agent des services de l'ordre. Chaque fois que vous tuez une personne, s'il y avait d'autres moyens de l'arrêter, nous rendrons publique l'information sur les agents de police. La police de Cincinnati devait le savoir", déclarent les hackeurs d'Anonymous.
Paul Gaston, 37 ans, a été abattu, selon la police, lorsqu'il a tendu ses bras vers son arme, qui s'est ensuite avérée être un moulage.
Selon Sara Mokuria, chargé de cours à l'Université du Texas à Dallas, les hacktivistes veulent punir la police, pour laquelle tirer sur des civils ne mène à aucunes conséquences.
"La réalité est qu'ils continuent à abattre des hommes et des femmes noirs innocents, ainsi que des handicapés mentaux. De tels incidents se produisent partout dans le pays et sont massifs. Par conséquent les militants utilisent toutes les occasions pour perturber le rythme habituel de travail de la police", a-t-elle indiqué.
Selon Mme Mokuria, l'un des principaux problèmes réside dans le fait qu'un agent n'est pas du tout responsable quand il tire sur quelqu'un.
"Le groupe Anonymous a pris l'initiative, pour que les conséquences de la mort de civils non armés touchent tout de même la police", a-t-elle ajouté.