Mohammed Samir, le porte-parole, a déclaré que le tribunal aurait dû condamné un jeune homme de 16 ans avec un nom similaire, rapporte la BBC.
Ahmed Mansour Qurani Ali a été condamné avec 115 autres personnes dans le cadre des émeutes de partisans des Frères musulmans dans le gouvernorat du Fayoum en 2014.
L'avocat de l'enfant a déclaré que son nom avait été ajouté à la liste des suspects par erreur et que les fonctionnaires de la cour n'ont pas transmis son certificat de naissance au juge pour prouver son âge au moment de l'infraction.
Le petit égyptien a été reconnu coupable de quatre meurtres, huit tentatives de meurtre et de vandalisme.
Le système judiciaire égyptien fait l'objet de critiques répétées depuis que l'armée a renversé le président Mohamed Morsi en 2013, à la suite de manifestations de masse.
La plupart d'entre eux étaient des partisans des Frères musulmans, mais les militants laïques ont également été l'objet de poursuites pour avoir violé une loi anti-manifestation.
En 2014, l'Onu a averti que l'Egypte avait "un système judiciaire où les garanties internationales d'équité semblent être de plus en plus bafouées" après que plus de 1.200 personnes aient été condamnées à mort dans deux procès de masse "pleins d'irrégularités de procédure".