Le gouvernement syrien se dit d'ailleurs prêt à coordonner ses efforts avec la Russie afin de déterminer les territoires où les hostilités devraient prendre fin, rapporte l'agence de presse SANA faisant référence à un communiqué du ministère syrien.
"La République arabe syrienne déclare approuver la décision de cesser les hostilités, tout en poursuivant la lutte contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes terroristes dans le cadre du projet élaboré par Moscou et Washington", lit-on dans le communiqué.
Il importe d'empêcher le renforcement des groupes armés en Syrie au cours de la trêve alors que cela peut aboutir à l'échec de l'accord, mettent en exergue les autorités. Le document souligne également l'importance de reprendre le contrôle absolu des frontières avec la Turquie et la Jordanie, tout comme de traduire en justice les Etats soutenant et finançant les terroristes.
Pour déterminer les territoires où les hostilités doivent prendre fin, ainsi que les parties en trêve, Damas est décidé à coopérer avec les autorités russes. En cela, le gouvernement syrien se réserve le droit de répondre à toute violation du cessez-le-feu de la part des groupes armés.
Certains groupes de l'opposition syrienne ont eux aussi soutenu le projet de cessez-le-feu, à condition que les troupes gouvernementales cessent leurs frappes et lèvent le siège de 18 régions saisies par l'opposition modérée.
Les Etats-Unis et la Russie ont présenté lundi les modalités d'une cessation des hostilités en Syrie, proposant que celle-ci entre en vigueur samedi 27 février. Ce plan de règlement du conflit concerne tous les groupes qui acceptent ses modalités sauf les terroristes de l'Etat islamique et du Front al-Nosra.
Moscou et Washington se sont en outre engagés à créer une ligne directe pour échanger des informations sur la situation en Syrie ainsi qu'à mettre en place un groupe de travail spécial.