Les autorités syriennes ont appelé le Conseil de sécurité de l'Onu et Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, à condamner le double attentat survenu à Homs, qualifié de tentative de miner les efforts diplomatiques déployés afin de trouver une solution politique à la crise.
Au moins 46 personnes ont été tuées et 115 blessées dimanche dans un double attentat à la voiture piégée dans le quartier d'Az-Zahra à Homs, dans l'ouest de la Syrie.
[#URGENT] Deux explosions ont secoué la ville syrienne de #Homs dimanche 21 févrierhttps://t.co/hY5tc3rhCB#Syrie pic.twitter.com/s9PR02zXeZ
— Sputnik France (@sputnik_fr) 21 февраля 2016
"Le gouvernement syrien demande au Conseil de sécurité de l'Onu et au secrétaire général de condamner fermement et immédiatement ces attaques terroristes et exige du Conseil qu'il remplisse ses obligations en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale, et prenne des mesures répressives contre les sponsors du terrorisme, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar", stipule la déclaration diffusée par le ministère syrien des Affaires étrangères.
"L'attentat représente une tentative de ruiner les efforts déployés en vue de trouver une solution diplomatique", observe le document.
La ville de Homs est essentiellement contrôlée par l'armée syrienne et est régulièrement le théâtre d'attentats à la bombe. Le quartier d'al-Zahra a été particulièrement touché par de nombreux attentats. Le mois dernier, un double attentat suicide revendiqué par Daech y a fait 22 morts.