Selon le lanceur d'alerte, qui est intervenu via Skype au New Hampshire Liberty Forum, il accepterait de se faire extrader vers les Etats-Unis si la justice américaine lui garantissait un examen impartial de son dossier.
"J'ai dit au gouvernement [américain] que je reviendrais si on me garantissait un procès équitable. Procès qui me permettrait de défendre les intérêts de la société… et qui donnerait aux jurés la possibilité de prendre une décision", a déclaré Edward Snowden cité par la chaîne.
"Les Etats-Unis me reprochent de vivre en Russie, mais ils m'empêchent de quitter ce pays", a ajouté l'informaticien américain.
Suite à ses révélations, la justice américaine a émis un mandat d'arrêt contre le lanceur d'alerte. En août 2013, ce dernier s'est vu accorder l'asile temporaire en Russie avant d'obtenir un permis de résidence de trois ans le 1er août 2014.
Début novembre 2015, le Parlement européen a adopté une résolution exigeant qu'un terme soit mis aux poursuites pénales contre Edward Snowden. D'après son avocat, il s'agit d'un pas important vers le respect de la vie privée.