Cette comparaison a récemment été établie par Peter Oborne, rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire britannique The Spectator, qui avait visité cette région syrienne ravagée par cinq ans de guerre civile.
Selon M.Oborne, il a tenté "pendant des années" de se rendre à Alep, mais la ville était séparée du reste du monde par les groupes armés de l'opposition. Son projet s'est réalisé grâce aux succès militaires des forces de Damas.
#Alep, un Stalingrad syrienhttps://t.co/Sqb8Cxq2eh#Syrie #PeterOborne pic.twitter.com/QVgxRUbPf6
— Sputnik France (@sputnik_fr) 21 февраля 2016
Peter Oborne s'est entretenu avec des habitants locaux qui lui ont parlé des violences perpétrées par les combattants de l'Etat islamique (Daech), du Front al-Nosra et de l'Armée syrienne libre (ASL). Tous ses interlocuteurs ont souligné une chose: sous le régime de Bachar el-Assad, les femmes pouvaient se promener librement seules dans les rues. Elles avaient la possibilité de faire carrière dans différents domaines. L'enseignement scolaire était laïc, alors que les chrétiens pouvaient prier dans les églises comme les musulmans dans les mosquées.
"Les habitants d'Alep savent que de nombreux membres de ces groupes sont des étrangers qui cherchent à éradiquer la culture de la tolérance propre à Alep et à chasser tous les chrétiens de la ville. Ils savent aussi que ces projets sont soutenus par les sponsors turcs et saoudiens des islamistes", a constaté le reporter.
"On m'a souvent demandé: pourquoi le Royaume-Uni s'est-il rangé du côté des terroristes dans la guerre syrienne?", a conclu Peter Oborne.