Parmi les 18 productions en lice, le film italien "Fuocoammare" de Gianfranco Rosi sur les réfugiés, très applaudi, est donné favori selon le classement établi par la revue britannique spécialisée "Screen".
La cérémonie du palmarès doit débuter à 18H00 GMT, au terme d'une Berlinale où la thématique de l'exil des réfugiés a été omniprésente.
A la #Berlinale2016, Fuocoammare, tourné à Lampedusa.Au Konzerthaus les gilets de sauvetage de Lesbos par Ai Wei Wei pic.twitter.com/711YjBpRAV
— Thomas Sotinel (@thomsotinel) 13 Février 2016
Brut, sans voix off ni commentaire, "Fuocoammare" raconte en parallèle le quotidien d'habitants de Lampedusa — en particulier celle d'un jeune garçon, Samuele — et celle de ces milliers de migrants qui y arrivent en bateau dans des conditions catastrophiques, dont beaucoup perdent la vie.
Cinéaste bourlingueur formé aux Etats-Unis, lauréat 2013 du Lion d'or à Venise pour le documentaire "Sacro GRA", Gianfranco Rosi dit avoir voulu "témoigner d'une tragédie qui se déroule sous nos yeux".
Fuocoammare ☆☆½
— Alex Vicente (@alexvicente) 14 Février 2016
L'avenir ☆☆☆
Boris sans Béatrice ☆#Berlinale pic.twitter.com/lLKqSCotRb
L'autre documentaire de la compétition, "Zero Days" du réalisateur américain oscarisé Alex Gibney, sur l'histoire du virus informatique Stuxnet qui avait attaqué en 2010 le programme nucléaire iranien, film pointant du doigt le secret entretenu par les Etats-Unis sur la cyberdéfense, a également été remarqué par les festivaliers.
Watch the trailer for Zero Days, Alex Gibney's look at the cyberwar machine https://t.co/j7mXl5G7Le pic.twitter.com/MNAWushUSE
— The Verge (@verge) 17 Février 2016
De nouveaux venus dans la compétition figurent aussi en bonne position dans les pronostics. Parmi eux, poursuit l'AFP, le Tunisien Mohamed Ben Attia a fait bonne impression avec son premier film, "Hédi", histoire d'amour et d'émancipation au lendemain la révolution de 2010-2011, et la première production arabe depuis vingt ans à Berlin.
Hedi, magnifique film sur la révolution personnelle #Tunisie! Critique à venir sur @Toutelaculture #Berlinale pic.twitter.com/rTjgwQ6JOj
— Elie Petit (@EliePetit) 12 Février 2016
Un film allemand, sur un couple qui apprend que son enfant à naître sera lourdement handicapé et doit décider de pratiquer ou non une interruption de grossesse, "24 Wochen" ("24 Semaines"), deuxième film d'Anne Zohra Berrached, a lui aussi suscité une forte émotion.
Die Wucht der Realität — "24 Wochen" von Anna Zohra Berrached https://t.co/mibKmt0JsU #Berlinale2016 pic.twitter.com/FgULDMYTIK
— kino-zeit.de (@kinozeit) 14 Février 2016