Une étude, menée sur plusieurs années auprès de 290 000 personnes, a montré que dormir sept ou huit heures par jour était optimal pour la santé de l'homme et son système vasculaire.
Par contre, les scientifiques américains de la New York University School of Medicine affirment que ceux qui dorment plus de huit heures par jour augmentent leur risque d'AVC de 146% et qu'un sommeil de moins de sept heures accroît également ce risque de 22%.
Ainsi, une personne qui dort sept à huit heures par jour et consacre 30 à 60 minutes aux exercices physiques de trois à six fois par semaine s'assure une protection maximale contre un AVC.
L'AVC est la troisième cause la plus importante de mortalité dans le monde après les maladies cardiovasculaires et le cancer. Les lésions du cerveau provoquées par des commotions sont le facteur principal d'AVC à un âge avancé. Le tabagisme, l'obésité, le manque d'activité physique et la malnutrition augmentent également le risque d'AVC, tout comme le taux élevé de cholestérol, l'arythmie et le diabète.
Les chercheurs affirment que ceux qui dorment de six à huit heures "sont plus sains et ont une vie plus longue, alors que ceux qui dorment moins de six heures font face à un risque accru de mort prématurée". Le manque de sommeil affecte aussi directement le taux d'insuline — hormone qui assure la gestion de l'énergie de l'organisme à l'aide des cellules graisseuses.
Les scientifiques sont pourtant incapables d'expliquer clairement pourquoi un sommeil trop long s'avère problématique. Certains affirment qu'une durée trop importante de sommeil nuirait à sa qualité, d'autres stipulent qu'un sommeil trop prolongé réduirait proportionnellement l'activité physique quotidienne.