Bien que la France ait déjà accepté janvier dernier une "faible" réduction sur l'achat de 36 avions de combat français Rafale par l'Inde, New Delhi ne compte pas s'arrêter là et exige une ristourne de 25%, selon le ministre indien de la Défense Manohar Parrikar.
"Le prix est le problème qui doit encore être résolu car tant que je n'obtiens pas le bon prix, je ne peux pas signer", a déclaré jeudi Manohar Parrikar sur la chaîne India Today.
Et d'ajouter, "la différence entre la somme que l'Inde prévoit de verser et la demande de la société française constitue au moins 25%. Ce gouffre est difficile à surmonter. Dassault indique le montant d'environ 12 milliards d'euros, tandis que les négociateurs indiens refusent de payer plus de 9 milliards d'euros".
Evitant de nommer une date butoir pour ces négociations sur le prix, le ministre indien de la Défense a également indiqué que les autres questions avaient été résolues, notamment en termes de garanties, d'approvisionnement et de modalités de fabrication.
Le premier ministre indien Narendra Modi avait alors redimensionné ce contrat en annonçant en avril dernier que l'Inde voulait acheter 36 Rafale prêts à l'emploi.
Le Rafale conçu par Dassault Aviation est un chasseur polyvalent français de 4e génération. Le chasseur a effectué son premier vol en 1986 avant d'être mis en service dans la marine et l'armée de l'air française respectivement en 2004 et 2006.