Selon le Wall Street Journal (WSJ), les spécialistes de l'AESA estiment que les risques encourus par les compagnies aériennes suite au fait que la Crimée s'était retrouvée sous la juridiction russe, ont diminué.
"Les compagnies aériennes peuvent prévoir des vols dans l'espace aérien de la région de Simféropol en utilisant deux itinéraires retenus", a recommandé l'AESA citée par le WSJ.
Cependant, selon le bulletin de l'AESA, il ne s'agit que de deux trajets libres au-dessus de la mer Noire. Si l'on consulte ce document, on découvre qu'il n'évoque en rien l'espace aérien se trouvant spécifiquement au-dessus de la péninsule criméenne, mais pointe deux couloirs aériens en haute mer où, du fait, la circulation intensive n'avait pas été reprise ces derniers temps.
En avril 2014, l'AESA a recommandé aux compagnies aériennes d'éviter, dans la mesure du possible, les vols au-dessus de la Crimée en raison du conflit de juridictions sur le contrôle de l'espace aérien impliquant la Russie et l'Ukraine.
A l'heure actuelle, le contrôle de la circulation aérienne en Crimée est entièrement exercé par le centre de direction des vols de Simféropol.
La Crimée et la ville de Sébastopol se sont rattachées à la Russie à l'issue du référendum de mars 2014. La réunification avec la Russie a été soutenue par 96,77% des Criméens et par 95,6% des habitants de Sébastopol. L'Ukraine et les pays occidentaux n'ont pas reconnu les résultats du référendum et ont imposé des sanctions à la région.