Le dernier bilan de l'attaque est estimé à au moins 21 morts et 61 blessés, a annoncé le ministre turc de la Santé Mehmet Müezzinoğlu. Par la suite, le bilan a été encore revu à la hausse, le vice-premier ministre turc Numan Kurtulmus faisant état de 28 morts.
Ankara'da patlama https://t.co/C0EYdmeAz6 https://t.co/uaTcyOJmMn
— CNN Türk (@cnnturk) 17 февраля 2016
De nombreuses ambulances ont été envoyées sur place, ont ajouté les télévisions, qui ont signalé d'importantes fumées au-dessus du site de la déflagration.
Photograph shows a column of smoke rising after the explosion in #Ankara https://t.co/meRYjD6kSQ pic.twitter.com/p1jiXVmVMS
— Eliot Higgins (@EliotHiggins) 17 февраля 2016
L'attaque a visé un convoi de bus de l'armée près de la place centrale de Kizilay, où sont localisés de nombreux ministères, l'état-major des armées et le parlement turc notamment, a précisé M. Kiliçlar cité par les médias.
Les chaînes d'information turques ont montré des images d'un violent incendie qui a embrasé des véhicules militaires après la très violente déflagration, entendue à plusieurs kilomètres à la ronde.
La Turquie est sur le qui-vive depuis une série d'attentats qui ont visé son territoire depuis l'été dernier, tous attribués par les autorités turques au groupe djihadiste Etat islamique (EI).
Le plus meurtrier, le 10 octobre dernier, avait tué 103 personnes devant la gare centrale d'Ankara alors qu'elles se rassemblaient pour participer à une manifestation.
Le 16 janvier dernier, un autre attentat suicide, également attribué à l'EI par le gouvernement turc, avait visé un groupe de voyageurs allemands dans le quartier touristique de Sultanahmet à Istanbul, tuant dix d'entre eux.
Depuis l'été dernier, la Turquie est également affectée par la reprise du conflit kurde. De violents affrontements opposent chaque jour les forces de sécurité aux partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde du pays.
Le PKK mène régulièrement des attaques contre des convois militaires, rapporte l'AFP.
Le 23 décembre dernier, un groupe proche du PKK avait également tiré des obus de mortier sur le tarmac de l'aéroport Sabiha Gökçen d'Istanbul, tuant une personne et en blessant une autre.