"Nous n'accepterons jamais de nouveau Kandil (la base arrière du Parti des travailleurs du Kurdistan en Irak, ndlr) à notre frontière sud", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours prononcé devant des préfets.
"Les pays de la coalition ont réagi ensemble. Ils nous demandent d'arrêter les tirs sur le PYD (Parti de l'union démocratique) et les YPG (Unités de protection du peuple, les milices du PYD). Désolé, il n'est pas question pour nous d'arrêter", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) ou la France ont exhorté Ankara à mettre un terme à ces frappes, qui ont rendu très improbable la trêve censée entrer en vigueur cette semaine en Syrie et compliqué un peu plus la recherche d'une solution politique.
La Turquie accuse le PYD et les YPG d'être des organisations "terroristes" car proches du PKK, qui mène depuis 1984 une rébellion meurtrière sur son sol.
Lors de son intervention mercredi, M. Erdogan a une nouvelle fois sévèrement critiqué les Etats-Unis, qui soutiennent et arment ces deux mouvements dans le cadre de la lutte engagée contre le groupe Etat islamique (EI).