Brexit, crise migratoire, problèmes économiques et lutte antiterroriste sont au programme du sommet de l'Union européenne qui débute demain à Bruxelles.
L'agenda de Donal Tusk, président du Conseil européen, était particulièrement chargé ces derniers jours: il a visité cinq capitales européennes — Paris, Bucarest, Athènes, Prague et Berlin — en 24 heures, dans un contexte de difficultés grandissantes pour l'UE.
"Il s'agit d'un moment crucial: le danger d'une scission de l'UE est réel", a-t-il annoncé à Bucarest.
D'après David Cameron, premier ministre britannique, le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE devrait se dérouler le 23 juin prochain, et la campagne électorale débuter dès le 19 février.
David Cameron espère que le sommet entérinera une réforme de l'UE, qui lui permettrait ensuite de convaincre les Britanniques de voter pour la participation du pays à l'Union.
Quoi qu'il en soit, l'euroscepticisme n'est pas un phénomène purement britannique. Ainsi, selon les derniers sondages, l'attitude des Français et des Allemands envers Bruxelles n'est pas vraiment meilleure que celle des Britanniques. C'est pourquoi Donald Tusk n'exclut pas une réaction en chaîne.
Cette activité allemande est tout à fait compréhensible car c'est l'Allemagne qui attire aujourd'hui le plus d'immigrés africains et asiatiques — 1,1 million en 2015. Et, d'après le Rheinische Post, les autorités du pays s'attendent à l'arrivé d'encore 500 000 migrants en 2016.