Cette idée vient d'un rapport de Bruno Mettling, directeur général de l'entreprise de télécommunication Orange dans son interview à The Local.
"Les professionnels qui ont trouvé un bon équilibre entre leur vie privée et professionnelle ont des meilleurs résultats que ceux qui sont brisés par leur volume de travail", affirme Bruno Mettling.
Même son de cloche du côté d'une étude effectuée par Technologia, une entreprise française qui cherche à réduire les risques pour les travailleurs. Des mots qui trouveront résonnance auprès des 3,2 millions de Français qui courent le risque de faire un burn-out.
L'entreprise a dévoilé une statistique troublante: en l'espace d'une décennie, le nombre des salariés français qui travaillent de 8 heures du matin jusqu'à minuit a augmenté d'une façon astronomique, d'un tiers à 52%. Cela ne signifie pas pour autant que leur travail est devenu plus productifs.
Si une minorité d'entreprises ont déjà introduit des règles qui visent à protéger le temps personnel de leurs employés, Bruno Mettling exige qu'elles soient inscrites dans la loi.
Le chef de Technologia, Jean-Claude Delgenes, dans une interview à The Local, a annoncé qu'il y avait "trop d'heures supplémentaire. La plupart des salariés ne respectent pas strictement la semaine travail de 35 heures".
"Il nous faut changer d'attitude. Si nous introduisons un droit de se débrancher mais que nous ne réduisons pas la charge de travail de ceux qui sont sous pression, les dirigeants l'ignoreront tout simplement ou trouveront le moyen de rester branchés", commenté la situation Bruno Mettling.
La ministre française du Travail et de l'Emplois Myriam El Khomri doit présenter l'ensemble des réformes du travail dans les semaines à venir.
