Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a ainsi commenté les déclarations d'opposants syriens et des autorités turques sur l'implication de l'aviation russe dans les bombardements d'hôpitaux:
"J'appelle tout le monde à faire référence à la source d'origine, soit, en l'occurrence, les déclarations des autorités syriennes. Des représentants des autorités syriennes ont fait plusieurs déclarations à ce sujet, ayant notamment exprimé leur position sur les auteurs des bombardements", a dit M.Peskov.
Hier, lundi, l'ambassadeur de Syrie à Moscou a accusé les forces aériennes des Etats-Unis d'avoir frappé un hôpital de Médecins sans frontières (MSF).
Un hôpital dans le nord de la Syrie soutenu par MSF a été détruit par des bombardements lundi 15 février. L'organisation a fait état d'au moins sept morts sans cependant en accuser quiconque. L'Observatoire syrien des droits de l'homme implanté au Royaume-Uni a affirmé que l'hôpital aurait été bombardé par des avions russes. MSF a ensuite accusé les troupes de Bachar el-Assad. Les autorités turques ont déclaré dans la foulée qu'un hôpital avait été bombardé dans la ville d'Azaz faisant au moins dix morts.
"Nous rejetons formellement de telles déclarations que nous n'acceptons pas, a déclaré M.Peskov devant les journalistes pour commenter les soupçon à l'égard de la Russie. Les gens qui font de telles déclarations sont chaque fois incapables de les confirmer".
Moscou a déclaré à maintes reprises que ses frappes aériennes en Syrie ne visaient que des cibles terroristes. Les ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères ne cessent de demander des preuves confirmant les déclarations sur les victimes parmi la population civile et sur les bombardements d'hôpitaux faites précédemment.