85% des personnes interrogées jugent qu'il est "primordial de commémorer de grands évènements passés pour en transmettre le souvenir aux jeunes générations".
De même, 88% des sondés se disent "plutôt d'accord" avec l'affirmation selon laquelle "l'entretien de la mémoire collective permet de mieux comprendre le présent et d'en tirer des enseignements pour l'avenir".
Si l'on regarde les opinions politiques, 77% des personnes interrogées déclarant avoir voté pour Marine le Pen au 1er tour de l'élection présidentielle de 2012 se disent plutôt d'accord. Une proportion qui monte à 95% pour les électeurs de François Hollande.
"Dans les deux cas on trouve la trace de ce fameux +devoir de mémoire+, cette formule ressassée par les politiques et les médias", souligne Denis Peschanski, chercheur au CNRS, dans une note accompagnant le sondage.
Mais, ajoute le chercheur, il y a comme une "déconnexion qui s'opère" lorsque les questions portent sur la réalité de ces commémorations.
En effet, 49% des sondés estiment qu'"en France, on commémore trop les événements passés, au lieu de s'occuper du présent et de préparer l'avenir".
Sondage effectué en ligne entre le 11 et le 14 janvier 2016 auprès d'un échantillon de 1.003 personnes.