Elles ont été appréhendées à la suite de neuf perquisitions dans les communes bruxelloises de Molenbeek, Koekelberg, Schaerbeek et Etterbeek, à la demande d'un juge d'instruction de Liège (sud-est de la Belgique) spécialisé dans les affaires de terrorisme, a précisé le Parquet dans un communiqué.
"L'enquête a notamment permis de déterminer que plusieurs personnes se seraient rendues en Syrie pour rejoindre l'Etat islamique", selon ce communiqué.
Cette enquête n'est pas liée aux attentats djihadistes du 13 novembre à Paris (130 morts), a précisé le Parquet.
Du matériel informatique et des téléphones portables ont été saisis lors des perquisitions, a ajouté le Parquet, qui s'est refusé à donner tout autre détail, rapporte l` AFP.
Environ 500 Belges sont soupçonnés d'avoir rejoint en tant que combattants étrangers les rangs de groupes djihadistes, dont l'Etat islamique (EI), qui a revendiqué notamment les attentats du 13 novembre.
Onze personnes ont été arrêtées et inculpées à ce jour en Belgique en lien avec les attaques de Paris, dont l'enquête a montré qu'ils avaient largement été préparés et coordonnés depuis Bruxelles.