Selon le rapport intérimaire de la commission publié lundi, le site pourrait être prêt dans les années 2020 alors que la construction de l'installation souterraine complexe prendrait environ 30 ans, rapporte le quotidien britannique Daily Telegraph.
Cependant, il a noté que la proposition pourrait être critiquée, à propos des risques liés au stockage des déchets nucléaires, et a recommandé de tenir une vaste consultation publique.
Les personnes critiques à l'encontre du plan de stockage sont préoccupées par les risques pour l'environnement, alors que les économistes doutent que le plan soit économiquement viable.
Mark Diesendorf, professeur de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie), estime que le plan est "économiquement risqué", notant parce qu'aucun pays n'a encore réussi à construire et à exploiter un dépotoir souterrain de déchets nucléaires.
La brousse australienne a été utilisée par le Royaume-Uni pour des essais nucléaires dans les années 1950 et 1960 et est toujours utilisée pour les essais d'armes sensibles.
Actuellement, l'Australie n'a pas de centrale nucléaire, mais a quelques-uns des plus riches gisements d'uranium au monde et produit environ 30% de l'approvisionnement mondial.